Après les applaudissements, les licenciements !?
Après nous avoir traités de « héros », désormais le gouvernement nous stigmatise et nous menace si nous ne nous exécutons pas.
Nous avons besoin de moyens, pas de menaces !
La crise sanitaire a démontré les méfaits et les conséquences désastreuses des politiques successives libérales sur notre système public de santé :
- Mise en danger des personnels par manque de protection individuelle : masques, lunettes, sur-blouses à usage unique reconditionnées ;
- Mise en danger de tous par manque de lits, de matériels de réanimation, de personnels formés ; Arrêt des interventions médico-chirurgicales non urgentes avec perte de chances pour certains patients ;
- Travail des agents positifs asymptomatiques par manque d’effectifs ;
- Non reconnaissance du Covid comme maladie professionnelle ;
- Incapacité de Sanofi, le géant pharmaceutique français, de mettre au point un vaccin contre le Covid suite à toutes les réductions de budget en R&D au profit des actionnaires.
Les injonctions contradictoires se sont multipliées depuis le début de la pandémie, sur l’efficacité des EPI, sur la protection des personnels à facteurs de risque… créant une forte défiance des agents envers le gouvernement et nos directions.
C’est bien le professionnalisme de tous les agents qui a permis de gérer et de faire face à la crise sanitaire. Ils ont tous travaillé en mettant en péril leur santé et celle de leurs proches et certains en sont morts.
Après avoir été encensés pour leur dévouement, les soignants seraient responsables de la propagation du virus en contaminant les patients du fait de leur faible taux de vaccination. C’est faux, les soignants sont la catégorie socioprofessionnelle la plus vaccinée.
Plutôt que renforcer notre système public de santé, ce gouvernement poursuit ses projets antisociaux avec lois et réformes en cours et à venir comme le Plan santé 2022 (privatisation, fermetures, mutualisation), la loi de transformation de la fonction publique, l’assurance chômage, la Sécurité Sociale (LFSS) ou les retraites…
Et maintenant, dans l’urgence, il veut rendre la vaccination obligatoire pour les agents hospitaliers avec mise à pied et suspension de salaire. Nous dénonçons ces méthodes coercitives et discriminatoires. Nous condamnons les sanctions liées à l’obligation de la vaccination contre le Covid sachant qu’il faudrait plutôt convaincre que contraindre.
C’est pourquoi nous demandons à la Direction générale de l’AP-HM de choisir la pédagogie sur la vaccination auprès des agents et non les sanctionner.
Dans le cas contraire, la CGT sera auprès des agents menacés de sanctions pour les défendre.
Agents hospitaliers, restons unis !
Refusons les sanctions, et battons-nous pour la défense de notre hôpital public.
RDV tous les Mardis pour leur dire STOP !!!
