Mon hôpital va craquer !
Nos conditions de travail sont infernales
Nous passons nos vacations à courir dans tous les sens, à enchaîner les soins ou les dossiers. Nous subissons des cadences infernales, et nous avons peur de faire des erreurs aux conséquences graves. Nous sommes déplacé.es dans n’importe quelle spécialité dont nous ne maîtrisons souvent pas les protocoles. Nos planning changent en permanence déstabilisant nos vies personnelles. Nos périodes de congés sont de plus en plus contraintes et imposées à nos familles.
Nos conditions de travail infernales nous épuisent, nous rendent malade et un nombre de plus en plus important d’entre nous démissionne.
Nos salaires sont au rabais
Alors que l’inflation flambe, nos salaires font toujours partie des plus bas des pays européens. Les primes données à quelques uns ne sont faites que pour nous faire taire et nous diviser. Les remaniements de nos grilles sont injustes et ridicules face au gel de nos salaires depuis 15 ans. Quant aux miettes du Ségur, la CGT a refusé de signer car c’est en échange de contreparties inacceptables réduisant gravement nos droits : flexibilité du temps de travail, non reconnaissance de l’ancienneté et de la pénibilité de nos métiers, prime de servitude, etc…
ET la seule réponse du nouveau ministre est d’amplifier les fonctionnements en mode dégradé, aggravant toujours plus la situation : encore plus épuisé.es et l’accès aux soins encore restreint.
Les agents hospitaliers n’en peuvent plus !
Les vraies solutions existent, exigeons-les :
- Augmentation de 300 € net de TOUS les salaires
- Embauche de 1 000 agents, des formations et la titularisation des CDD
- Remplacement du personnel absent, arrêt des mutualisations
- Reconnaissance de la pénibilité de nos métiers, avec départ à la retraite anticipé