Manifestation nationale interprofessionnelle

Ca suffit, disons-leur STOP !

Mardi 5 octobre, l’ensemble des syndicats ont décidé d’une grande journée nationale de grève et de manifestation.

Parce qu’il n’y a pas de raison que l’on se taise face à tout ce que l’on subit ! 

Depuis le début de la pandémie du Covid-19, nous avons pu constater à quel point la situation à l’hôpital, et donc nos conditions de travail, se sont dégradées. En effet, partout le sous-effectif atteint des niveaux jamais vus auparavant, car nombre de collègues écoeurés par la situation de l’hôpital préfèrent le quitter plutôt que de prendre en charge des patients dans ces conditions.

A l’AP-HM, tous ces départs ont pour conséquence la fermeture d’un nombre toujours plus grand de lits. La « fuite des soignants » n’est pas le fruit du hasard, mais bien de la dégradation toujours plus grande de nos conditions de travail : salaires trop bas, charge de travail toujours plus forte due à la politique de la direction comme du gouvernement.

A cela se rahoute la suspension scandaleuse de nos collègues non vaccinés, avec laquelle le gouvernement cherche à se dédouaner de sa gestion catastrophique de la crise en pointant les soignants. Mais quelle sanction pour le gouvernement quand il n’a pas donné de moyens de protection nécessaire aux soignants, ou quand il obligeait les agents Covid + à venir travailler ?

Par contre, comme toujours il a fait cadeau de plus de 140 milliards d’euros aux entreprises du CAC 40 depuis le début de la crise. D’ailleurs, les profits des plus 500 plus grandes fortunes de France ont augmenté de plus de 30 % en 2020.

Il n’y a pas de raison de continuer à accepter l’inacceptable !
Tous ensemble, nous revendiquons :
  • Des moyens humains : l’embauche et la titularisation de 1000 agents à l’APHM pour pallier le manque d’effectifs avec remplacement du personnel absent ;
  • Une vraie revalorisation de nos salaires : 300 € nets d’augmentation pour TOUTES et TOUS avec égalité de traitement et dégel du point d’indice ;
  • Des conditions de travail dignes : le remplacement du personnel absent, retour du travail en équipe, l’arrêt de la mutualisation des services ;
  • La reconnaissance de la pénibilité de nos métiers pour un départ anticipé à la retraite à taux plein ;
  • La protection de notre statut : l’abrogation de la loi de la Transformation de la fonction publique et l’arrêt de ses mesures régressives (suppression de RTT, primes rabotées, évaluations subjectives, etc..)
  • L »arrêt des politiques d’austérité : le retrait du plan d’économie de la direction COPERMO, et la mise à niveau des budgets des hôpitaux publics (Ondam) ;
  • Un meilleur accès à la formation professionnelle pour toutes les catégories ;
  • Le retour des urgences à Sainte-Marguerite ainsi que toutes les activités nécessaires à la réponse aux besoins des populations ;
  • L’annulation de la dette des hôpitaux publics ;
  • L’égalité femmes / hommes.

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